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Il y a des journées d'autres envies, où même loin de son île, Evelyne PERNEL poétise en chansons....

     
   

C’est ma journée

Ce matin j’ai plein d’idées,
J’ai pas envie de travailler,
Tant pis pour l’ordinateur,
J’ai envie d’écouter mon cœur.
C’est ma journée, pourquoi se presser,
Quand demain tout peut s’arrêter.

Ils se lèvent et courent, courent
Dans le métro, dans le train,
Ils se lèvent et courent, courent
Le café, la tartine à la main.

J’ai envie de rester dans tes draps
Bien au chaud au creux de tes bras,
Avant que tu partes dans la rue
Que tu rejoignes la cohue.
Je veux garder tous tes baisers
On ne me volera pas ma journée.

Eux, ils se lèvent, courent, courent
Dans le métro, dans le train,
Ils se lèvent et courent, courent
Le café, la tartine à la main.

Ce soir je n’ai pas envie de rentrer
C’est un temps idéal pour flâner
Tous les discours m’agacent
Je t’attends à Montparnasse.
Je me fous bien de leur télé,
Je préfère les rues animées.

Ils se lèvent et courent, courent
Dans le métro, dans le train,
Ils se lèvent et courent, courent
La sacoche, le journal à la main.

Evelyne PERNEL - Droits réservés - (Reproduction, même partielle, interdite sans autorisation écrite).

     
   

Loin de mon île

Je vivais bien sur mon île
Loin de la fureur des villes.
Tu m’as parlé de bonheur
Avant que l’on ne meure.
Alors j’ai hissé les voiles
Et j’ai suivi ton étoile.
Quand à ce point on aime
On n’est plus vraiment soi-même.

Mais je reviens de ton enfer
J’ai soif de lumière
Et d’air, et d’air.

Dans ton pays doré
Où tu étais ancré,
Il n’y avait pas d’amour
Que des appels au secours.
Derrière la fausse richesse
Pas une once de tendresse.
Toi tu pensais qu’avec l’habitude
Je renoncerais à mes latitudes.

Mais je reviens de ton enfer
J’ai soif de lumière
Et d’air, et d’air.

Je me suis languie de mon île,
Dans la fumée de ta ville.
Je n’entendais plus les oiseaux
Ne voyais plus la pureté de l’eau.
Ce n’est pas parce que l’on aime
Qu’il faut mettre des chaînes.
Tu as vu mon horrible cafard,
Sans croire à mon départ.

Mais je reviens de ton enfer
J’ai soif de lumière
Et d’air, et d’air.

Evelyne PERNEL - Droits réservés - (Reproduction, même partielle, interdite sans autorisation écrite).

     
   

Poète attitude

Je suis née poète
Chance ou malchance
Mais dans ma tête
Mes idées dansent.

Un peu louve solitaire
Je fuis parfois ce monde
Je ne peux pas me taire,
Je ne rentre pas dans les rondes.

Je suis née poète
Mes poches sont à l’envers
Pourtant c’est la fête
les muses dansent sur mes vers.

Je ne peux pas voir l’injustice
Encore moins la misère
Je fuis les tours de piste
Qui ne sont pas sincères.

Je m’envole certains soirs
Dans de lointaines contrées,
Ne cherchez pas à me voir
Moi seule, ai mes entrées.

Je suis née poète
Chance ou malchance
Mais dans ma tête
Mes idées dansent.

Evelyne PERNEL - Droits réservés - (Reproduction, même partielle, interdite sans autorisation écrite).

     
   

Le blues des villes nouvelles

Dans ces villes de béton,
Cités des cœurs fermés,
Entre sous-sols et ponts,
On ne sait plus rire, ni pleurer.
On court, on court, on crie
On se nourrit de bruit,
Et on dort mal la nuit ;
San même vraiment penser,
On suit une ligne toute tracée.

Pourtant la vie passe, passe,
Et tu te lasses.
Tu ne vois plus rien
Alors viens, viens, viens !

Dans ces villes sans âme
Où tout se trame
On ne sait plus parler,
Ni consoler, ni aimer.
On reste par habitude
Par peur de la solitude
Et le temps passe, passe
Et tu te lasses.

La vie passe, passe,
Et tu te lasses.
Tu ne vois plus rien
Alors viens, viens, viens !

Evelyne PERNEL - Droits réservés - (Reproduction, même partielle, interdite sans autorisation écrite).

     
    © Evelyne PERNEL